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16-05-2024 19:44
Les revendications et appels à manifester contre l’insécurité, le manque d’eau et d’électricité ou encore la mauvaise gouvernance via les réseaux sociaux, canaux désormais les plus souvent utilisés pour dénoncer une situation, défilent, se succèdent voire se multiplient sur la toile. Ce déferlement doit interpeller les pouvoirs publics.
Encore appelés nouveaux médias, ces moyens de communication incitent à la dépravation des mœurs. Ils constituent aujourd’hui un danger permanent dans la mesure où ils accélèrent la diffusion sans aucun filtre des messages les plus pernicieux sinon séditieux n’importe où et n’importe comment à partir d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur.
Conséquences certes de l’évolution technologique, l’utilisation de ces réseaux peut s'expliquer, en partie, par le fait que chaque individu a désormais une caisse de résonance à sa disposition. Qu’il s’agisse de protester pour des sujets d’intérêt général touchant à la vie de la population ou à la bonne marche de la nation. D’où la nécessité de mettre en œuvre des mécanismes d’encadrement.
Ainsi, la campagne « Être un citoyen en ligne », initiée par le Conseil supérieur de la liberté de communication pour encourager l’adoption des comportements responsables dans la publication et le partage des contenus sur les réseaux sociaux, vient à point nommé. Impliquant aussi bien les citoyens congolais, les étrangers vivant au Congo, les confessions religieuses et les acteurs politiques, cette sensibilisation devra cependant être soutenue au plus haut niveau de l’Etat pour être efficace.
Cependant, outre l’application des sanctions réglementaires et pénales, informer le plus grand nombre de personnes, en particulier les jeunes, sur les dangers des réseaux sociaux est l’idéal.
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